Ces articles font l’analyse des évènements en Palestine au cours de l’année 2022 et interrogent l’avenir pour les Palestiniens, pour la société israélienne et pour le Moyen Orient.
« Bilan de l’année 2022 : l’heure de vérité pour la Palestine »– 01/01/2023- Chronique de Palestine. Article de grande qualité qui analyse finement des évènements de 2022 vécus par les Palestiniens et leurs conséquences, par 3 jeunes journalistes palestiniens et étatsuniens. (…)
AHED ET NARIMAN TAMIMI ENFIN LIBRES !
lundi 30 juillet 2018
Hier dimanche 29 juillet 2018, Ahed Tamimi, 17 ans, et Nariman, sa mère, ont été libérées après 8 mois de détention dans les prisons israéliennes, sentence prononcée par une cour militaire.
Des scènes de liesse pleine d’émotions, relayées dans le monde entier, ont accueilli Ahed et Nariman, sa mère, à leur libération.
Pour rappel, Ahed est la fille de Bassem Tamimi, une des figures de la résistance palestinienne, comme le sont également toute sa famille et tous les habitants de son village, Nabi Saleh. Ahed est devenue le symbole iconique de l’acharnement de l’armée israélienne contre les enfants palestiniens, dont plus de 350 sont emprisonnés à ce jour. Ahed avait 16 ans au moment de son arrestation, chez elle et en pleine nuit, par l’armée israélienne. Elle avait giflée, dans la journée, un des soldats venus se poster devant sa maison, quelques heures après que son jeune cousin de 15 ans ait reçu une balle réelle enrobée de caoutchouc en plein visage.
Interviewée par Al-Jazeera, Ahed Tamimi a insisté sur la nécessité de développer la solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens et plus particulièrement les enfants.
À la question concernant son message à l’occupant israélien et à la population palestinienne, Ahed a insisté sur le fait que l’occupation n’est jamais éternelle et que la lumière du jour succède toujours à l’obscurité de la nuit.
À la population palestinienne, elle a émis son fort souhait pour l’unité du peuple et de ses représentants car c’est une condition nécessaire pour son émancipation. L’unité, mais aussi, et surtout, être à l’écoute des femmes palestiniennes qui représentent la moitié de la population et qui sont très impliquées dans la résistance contre l’occupation.
Nous lui souhaitons, ainsi qu’à Nariman sa mère - que nous avions reçue à Evry en 2013, accompagnée de Manal et Buchra Tamimi - un bon retour à la maison !
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